Karim Wade, à quand la stabilité des prix des produits pétroliers.

Il est vrai que la politique énergétique de l'Etat est l’une des plus mauvaises qu’on l’imagine. C’est un secteur qui n’est pas pris au sérieux du fait de sa complexité. C’est un domaine où le politicien ne s’y aventure jamais car pleine d’embûches. Là les chiffres parlent d’eux mêmes on ne peut pas camoufler ses lacunes tout est visibles on y peut rien. Raison pour laquelle à chaque fois qu’il y a des promesses non tenues c’est rapidement perceptibles.

N’a-t-on pas un Président Savant universellement connu et honoré à chaque passage d’une Université à travers le monde pour ses idées clairvoyantes et révolutionnaires.

Ce même Président Père d’un surnaturel adopté par les Princes du Golf du fait de son sens du travail bien accompli jusqu’à recevoir les Bénédictions du Papa. J’ai du mal à expliquer la crise énergétique qui secoue notre cher pays alors qu’on est devant deux Messies.

On assiste à une inflation à n’en plus finir du prix du carburant à la pompe. Le sénégalais des profondeurs n’arrive plus à supporter les dégâts collatéraux qu’engendre ses hausses. Tant dans le transport que dans les denrées de première nécessité le citoyen lambda souffre pour en disposer.

Mais en réfléchissant je me suis demandé :

-          pourquoi ce Président ne peut pas solutionner ce problème comme il a l’habitude de le faire hors de nos frontières, ou bien sa raison n’est opérationnelle qu’à l’extérieur du pays ; 

-          pourquoi ce fils prodige n’arrive toujours pas à résoudre les problèmes de l’énergie, peut-être il est incompétent dans ce domaine.

Moi qui croyais qu’en lui rajoutant dans son Super Ministère la gestion de l’électricité et du gaz combustible, il pourra plaider notre cause. Je constate que c’est peine perdue.

Souvent on parle de subvention de l’Etat pour faire baisser les prix ce qui fera une ardoise lourde pour ce dernier. Des études effectuées par les experts du FMI ont prouvé que les subventions sur les produits pétroliers devront être supprimées pour cause de dettes intérieures exorbitantes. En plus ces subventions ne profitent pas aux plus démunies initialement visés.

On constate qu’en Afrique, plus de 65% du total des subventions iront aux classes les plus nanties car étant les grandes consommatrices de produits pétroliers.

Quoi qu’on puisse faire il est temps de mettre en place un système de stabilisation des prix afin d’assouplir le budget du consommateur en temps de fortes hausses de l’or noir.