Le Sénégal en feu, pour quelle raison ?
Voilà que les Etats-Unis mettent en garde ses ressortissants sur la destination sénégalaise relayé par notre presse, car selon eux notre pays s’apprête à enclencher une guerre civile.
Ces occidentaux n’ont pas tord de penser à cette éventualité
si on suit la presse sénégalaise dans ses différents articles sur l’actualité
politique. On nous relate des sorties par lesquelles des hommes politiques
interpellent des honnêtes citoyens à se révolter. Jusqu’à menacer le Président
actuel à renoncer à sa candidature sinon ils prédisent un soulèvement
populaire.
Est-ce normal d’inciter la population à instaurer la violence ?
Et si violence en est, qui en profiterait ?
Voilà des questions que les
sénégalais doivent se poser pour ne pas tomber dans le piège de ces politiciens
qui veulent triompher par le biais de la colère et du désespoir découlant de la
plupart de nos compatriotes.
Combatte-t-on une crise par l’anarchie ou par des idées ?
Développe-ton un pays par des saccages ou des réalisations
innovantes ?
Obtient-on une grande nation en s’entretuant ou en étant
solidaire ?
Ainsi ses interrogations ne peuvent être posées si on agit
de façon inconsciente. Les politiciens font tout pour leurrer l’opinion
publique nationale afin d’encenser la colère qu’elle condense dans leur cœur.
A
quoi ça sert de voter si on utilise la force pour exiger nos désirs. Pourquoi
créer des institutions si on ne les respecte pas. La démocratie n’est pas
seulement le propre des occidentaux nous aussi nous savons la pratiquer.
Nous devons montrer à la face du monde qu’ici au Sénégal
nous fonctionnons avec notre matière grise et non avec notre instinct animal.
Une élection ne doit pas être une arène où le sang est versé ni un ring où on
reçoit de vilains coups. Une élection se devrait être saine et calme.
La presse doit s’élever en une seule voix pour consolider la
paix dans les esprits et dans les cœurs. Sidy Lamine Niasse l’avait réussi en
2000 pourquoi pas nous tous. Le chaos du Sénégal ne profite à aucun sénégalais,
à moins que ce sénégalais à d’autres nationalités comme bon nombre de
politiciens.
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