Président Tanor Dieng suivez les conseils de Malick Noël Seck : il est temps de céder la place.
Céder la place quand on n’a pas atteint ses objectifs est une chose que l’africain n’est pas encore prêt à faire. L’égocentrisme a façonné nos hommes politiques de telle sorte qu’ils se considèrent toujours comme irremplaçable dans leur rôle de Leader. Reconnaître ses limites est un acte de bravoure qui peut empêcher la personne de sombrer dans un cercueil d’impopularité. Pour se rendre compte des conséquences que peut engendrer le fait de s’agripper à un trône, il faut se pencher sur la trajectoire d’Ousmane Tanor Dieng. Nommé en 1996 comme Premier Secrétaire du Parti Socialiste sous la présidence d’Abdou Diouf, il installe le doute et le désarroi au sein du Parti. Sa nomination avait soulevé une grande suspicion sur sa légitimité ce qui avait entrainé la démission de Djibo Leyti Kâ puis celle de Moustapha Niasse. On se demandait qu’est-ce qu’il avait de si particulier pour être le deuxième homme après le Président Abdou Diouf. Là où tout le monde attendait la p