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Affichage des articles du juin, 2012

Président Tanor Dieng suivez les conseils de Malick Noël Seck : il est temps de céder la place.

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Céder la place quand on n’a pas atteint ses objectifs est une chose que l’africain n’est pas encore prêt à faire. L’égocentrisme a façonné nos hommes politiques de telle sorte qu’ils se considèrent toujours comme irremplaçable dans leur rôle de Leader. Reconnaître ses limites est un acte de bravoure qui peut empêcher la personne de sombrer dans un cercueil d’impopularité. Pour se rendre compte des conséquences que peut engendrer le fait de s’agripper à un trône, il faut se pencher sur la trajectoire d’Ousmane Tanor Dieng. Nommé en 1996 comme Premier Secrétaire du Parti Socialiste sous la présidence d’Abdou Diouf, il installe le doute et le désarroi au sein du Parti. Sa nomination avait soulevé une grande suspicion sur sa légitimité ce qui avait entrainé la démission de Djibo Leyti Kâ puis celle de Moustapha Niasse. On se demandait qu’est-ce qu’il avait de si particulier pour être le deuxième homme après le Président Abdou Diouf. Là où tout le monde attendait la p

Conseil des Ministres à Saint-Louis : une hypocrisie gouvernementale.

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En sollicitant le suffrage des sénégalais, Macky Sall se targuait sur tous les podiums qu’il était conscient des problèmes que vivent ces derniers. Une fois élu à la Présidence de la République, il fait table rase de tout ce dont il avait diagnostiqué comme besoins immédiats pour nous faire croire qu’il décentralise les conseils des Ministres dans les régions pour s’enquérir de leurs réalités. Philippe Bouvard n’avait-il pas raison en disant :  « On devrait se méfier davantage des promesses des hommes politiques puisqu’ils ne peuvent nous faire de cadeaux qu’avec ce qu’ils nous prennent. » Là où nous sommes le nouveau régime devait se pencher sur la faisabilité des projets à entreprendre au lieu d’aller en villégiature à travers le Sénégal. Certaines langues louent cette initiative pour dire que le Président est dans une bonne lancée pour soulager les populations. Je leur pose la question à savoir est-ce que pour connaître les besoins de chaque région est-il nécessaire d

Fonder un foyer, oui ! Mais, à quel prix ?

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Notre société d’aujourd’hui est pourrie par l’argent. Quand on a des parents irresponsables qui ne peuvent même pas prendre en charge leurs filles ; on n’est pas surpris de voir ces dernières d’être exploitées sexuellement par des hommes vicieux. Quand on a des difficultés pour subvenir à ses besoins, il n’est pas facile de ne pas céder à de telles propositions venant d’hommes généreux et attentionnés qui ne cherchent que la jouissance.   En voyant le vécu de certaines familles, il est utile de se demander comment elles en ont arrivé la. Tellement le spectacle est désolant et pathétique. Vous voyez un père de famille au petit matin en train de fuir sa demeure parce que n’ayant pas le courage d’affronter ses progénitures qui vont lui demander le petit déjeuner ou le déjeuner. Pensez-vous que ce parent pourra éduquer ses enfants ? Je pense que non car il a d’autres préoccupations. Une famille désœuvrée peut rendre ses membres vulnérables, ce qui va les transformer en proie fac