Le CNG ne peut plus gérer la lutte, l’arène exige une révolution.



Mon seul rêve est de voir la lutte devenir un facteur de développement pour toute la société. L’arène ne doit pas être uniquement la mine d’or d’une infime partie de notre société. Saviez-vous que le nombre de lutteurs reconnus par le CNG à atteint la barredes milliers d’adhérents. Mais il se trouve que tous ne bénéficient pas des retombées financières que génèrent les contrats. Il n’y a que les mêmes lutteurs qui s’affrontent lors d’une saison entière. Sur mille lutteurs ce n’est  qu’une cinquantaine qui obtiendra  un cachet pour couronner tous leurs efforts qu’ils ont eu à fournir durant plusieurs jours d’entrainement. A-t-on l’idée du sors des lutteurs laissés en rade ?  
Je vous laisse chercher à côté des leaders politiques, du côté des gangs ou dans les discothèques et autres.

C’est bien beau de voir que le monde de la lutte intéresse un nombre important d’entreprises à la recherche de supports publicitaires. Il est important de savoir que là où s’échanges de centaines de millions l’amateurisme n’y trouve pas sa place. Fini la gestion d’une telle activité par une seule personne entourée de ses souks. Il faut savoir évoluer car toute structure florissante mérite des améliorations, on ne dit pas que tout ce dont le CNG a eu à faire est nul mais c’est dépassé. Quand on émet des réflexions sur une organisation ce n’est pas parce qu’un tel est mon ami je dois le soutenir ou tel ne l’est pas je dois le critiquer, non ce n’est pas l’objectif. Il faut ce mettre dans la tête qu’une activité telle que la lutte appartient à tous les sénégalais en particulier et à toutes les personnes qui aiment le sport en général. Donc n’essayons pas de plonger dans un bras de fer crypto personnel. Réfléchissons en toute objectivité sur une restructuration de notre sport national.



D’abord il faudra penser à revoir la structuration des écuries. Pourquoi ne pas exiger à toute écurie d’avoir un gérant chargé du management, un comptable pour veiller au compte, un commercial pour trouver des partenaires financiers, un avocat pour les contentieux, un médecin pour l’état de santé des pensionnaires et un directeur sportif pour produire de bons athlètes. De ce point de vue la lutte va entrer dans une nouvelle ère de professionnalisme. Elle sera aperçue d’une autre manière du fait qu’elle absorbera une partie du chômage des jeunes.
Ensuite établir des quotas de lutteurs qui pourront percevoir chacun une indemnité mensuelle qui leur permettra de s’acquitter de leur devoir de soutien de famille. Chaque écurie aura la charge de négocier tous les contrats avec les promoteurs.Chaque cachet fera l’objet d’un partage une partie pour le lutteur l’autre partie sera mis au profit de l’écurie pour couvrir les charges de celle-ci.  Ainsi l’écurie avec un bon commercial peut avoir à son compte des sponsors à l’image de la notoriété de ses pensionnaires.



En suivant ma logique vous vous demandez où pense-t-il trouver tout cet argent. N’avons-nous pas vue un lutteur se taper cent à deux cent millions de francs CFA pour une saison ? Ne saviez-vous pas que ce montant peut représenter un chiffre d’affaires annuel d’une entreprise qui emploi une quarantaine de personnes ? Donc je suppose que c’est faisable. Surtout quand une écurie possède deux lutteurs de la trempe de Modou lo ou Eumeu Sène ou Balla Gaye elle pourrait s’en sortir avec un résultat net digne d’une grande société.
Mais pour que tout ce système soit mis en œuvre il est impératif de mettre en place une fédération capable de mener ces mutations attendues. Et que cette fédération serait pilotée par les dirigeants d’écurie. Cela va permettre à plusieurs sénégalais jeunes et anciens de la lutte de bénéficier de la manne financière qui a envahi l’arène sénégalaise ces dernières années.   

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