Société civile du Sénégal, la mission continue !




Tout le monde est persuadé que la victoire de Macky Sall au soir du 25 mars 2012 n’est autre que le fruit d’une âpre bataille menée par la société civile. Ignoré sa société civile c’est se placer en porte-à-faux  par rapport à son peuple. Avoir les yeux plus gros que le ventre, on a tendance à vouloir se servir de toute personne pour qu’elle puisse être à son merci. Heureusement au Sénégal des hommes intègres y vivent et se proclament défenseurs de leur Etat.

Il ne faut pas oublier que le peuple sénégalais en avait assez des politiciens du fait qu’ils ne respectaient jamais leurs promesses. On se disait même qu’ils sont tous pareils. Les leaders politiques n’arrivaient même pas à rassembler une cinquantaine de personnes quand ils appelaient les gens pour une marche. Ils étaient désavoués car ils n’avaient pas la fibre patriotique qui mettait en avant l’Etat et non leur intérêt particulier.



Vu le paysage politique chamboulé par un régime où un maître tailleur qui, en douze ans, se faisait coudre un boubou constitutionnel à la mesure de ses ambitions présidentielles sans limite ; il était alors impératif que le peuple sénégalais se fasse entendre. C’était ainsi qu’on assista le 23 juin 2011 à un soulèvement populaire pour dire non à la dernière création du grand styliste constitutionnel pour se faire élire au premier tour avec 25% des suffrages exprimés.

Si ça ne tenait qu’aux politiciens cette loi ne trouverait pas d’opposition pour être rejetée à voix haute. La société civile a su faire un travail de sensibilisation sur l’importance du vote. Elle s’est forgée une âme de missionnaire au service de la nation. Là où le politicien n’est plus écouté la société civile y est perçue comme un sauveur car elle venait en soutien aux populations en souffrance.



Il est aussi primordial de rappeler à cette société civile que le combat n’est jamais terminé ; car ce n’était pas Maître Wade la cible mais toute personne qui serait tentée de tripatouiller notre Charte fondamentale. Il ne suffit pas d’élire simplement un Président de la République mais on doit veiller sur le respect des institutions, à la réalisation des promesses et surtout de bien gérer les deniers publics.

On doit s’ériger en bouclier entre les politiciens pilleurs du trésor public et les populations soucieuses de leur devenir. Il n’est pas dit qu’on doit donner carte blanche au nouveau élu de telle sorte qu’il se croirait tout permis. Loin de là, il faut qu’il sache qu’il sera surveillé. Car c’est à la société civile de lui dire quand il faut redresser la barre à chaque fois qu’il sorte du chemin de la bonne gouvernance. Parce qu’il est risqué de laisser le pays aux seules mains des politiques qui n’ont d’yeux que pour leurs avantages.



La société civile doit maintenir la cadence parfaite de notre démocratie pour que les acquis ne soient pas écornés par d’éventuels charognards du pouvoir. Si une telle conscience patriotique n’est pas cultivée on ne récolterait qu’un régime despotique imbibé d’injustice et d’impunité.

J’appelle aux différents mouvements, qui se sont manifestés durant la longue lutte pour la sauvegarde de notre République, d’être l’alarme qui sonnerait chaque fois qu’il y aurait des dérapages de la part de ces politiciens sans scrupules.
De grâce déclenchons l’alarme et soyons toujours attentifs des faits et gestes du régime qui sera en place. 

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