L’affaire « Cheikh Yérim Seck » pointe du doigt la prolifération du libertinage sexuel.



Il y a des choses qu’on fait dans sa vie et qu’on regrette par la suite pour la simple raison qu’on n’en est pas du tout fier. Mais ce regret n’est autre que la réaction de sa conscience positive qui met en valeur l’ampleur de son erreur ou de son forfait ou de son crime. Je parie qu’il y a autant de Yérim Seck dans notre société, dans nos quartiers ou même dans nos demeures. C’est sûr que tout un chacun le connaît mais personne n’ose le dénoncer du seul fait qu’il est riche et que tout le monde profite de ses largesses.



Le cas de Yérim Seck n’est que la face visible de l’iceberg car on assiste souvent à des relations de plus en plus déséquilibrées de par la différence d’âge des deux tourtereaux. Ce qui est aberrant dans tout cela, c’est de voir des parents de jeunes filles qui laissent leurs soi-disant protégées fréquenter leurs aînés de plus de vingt ans. Vous vous rendez compte ? Au Sénégal on a l’habitude de ne pas se dire la vérité alors qu’on est toujours témoin de tel fait qui n’honore pas la dignité humaine.



La différence d’âge est tolérée si on a de quoi se payer le silence des parents. Ainsi de jolies jeunes filles à la fleur de l’âge sont jetées dans les bras d’adultes à travers des chambres d’hôtels ou d’auberges. Je vous demande est-il normal qu’un homme de 45 ans ou plus de 50 ans entretienne une relation intime avec une fille qui a l’âge de son fils ou de sa fille ? Si on juge cela juste c’est donné carte blanche aux hommes de la trempe de Yérim Seck de profiter de l’ignorance de ces jeunes filles pour assouvir leur libido.



L’affaire Yérim Seck devrait alerter les sénégalais sur le niveau de débauche qui règne au sein de notre société. La prolifération d’auberges à Dakar montre à combien notre Capitale est infestée de personnes animées que pour leur désir du sexe. Du sexe toujours du sexe à n’en plus finir. S’il y a autant d’hôtels et d’auberges c’est qu’il y a une forte demande de la population. Du moment que les abonnés qui ne sont autres que des hommes mariés en quête de nouvelles sensations n’ont que ces lieux pour satisfaire leurs hobbies, je vois mal que ces commerces ne puissent pas prospérer.



Devant cet état de fait, l’Etat est  totalement insensible mieux aveugle. C’est comme qui dirait que nos dirigeants encouragent ce phénomène sans s’en rendre compte. Car il me semble qu’il n’y a pas de contrôle strict pour freiner la montée de ce phénomène. Beaucoup de ces auberges n’existent que pour les rencontres chaudes ; en quelques sortent ils fonctionnent comme des maisons closes. Il est temps de mettre fin à cette situation qui ne fait que détruire nos valeurs au profit du libertinage.



C’est vrai que le sexe ne doit pas être un sujet tabou mais aussi il ne doit pas nous transformer en proie facile pour des scandales sans fin. Croyez-vous que si Cheikh Yérim Seck s’était limité à courtiser une femme de sa génération ; aurait-il besoin de clamer son innocence sur tous les toits ?



Chers pères et grands-pères cessez de faire la cour aux filles qui ont moins de vingt ans que vous, sinon, gare aux futurs « Yérim ». De même que toute personne qui soit témoin d’un tel fait ignoble qu’il le dénonce sans ambages ni retenue. Ainsi on sauvera nos valeurs, en débarrassant de notre société des mauvaises graines. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les étapes fondamentales à suivre pour construire une maison?

Pour bien entretenir vos tapis : voici des solutions

La trahison en amour : une expérience douloureuse et complexe